On a lu ça pour vous et on vous le conseille.
“Éducatrice de formation, convertie à l’islam, elle est partie de France l’an dernier, en compagnie de son fils de 4 ans, pour aller travailler dans un hôpital de Raqqa, la capitale de l’Etat islamique. Après deux mois d’enfer, Sophie Kasiki est parvenue à s’enfuir. Mais avant de réussir à partir, elle a été enfermée pendant 24 heures dans une maison de femmes de l’État islamique à Raqqa. Ces maisons de femmes, appelées des maqqars, sont un point de passage obligé par lequel transitent toutes les étrangères djihadistes qui arrivent. […]
‘Le maqqar, c’est une maison qui est une espèce de crèche pour femmes, avec enfants pour certaines. Il y a des grillages, toutes les portes sont fermées, les clés sont tenues par une sorte de matrone armée. Je suppose qu’elle était française car elle parlait un français impeccable. Il y a une salle télé avec des vidéos de propagande, où défilaient les images des égorgements, et toutes les horreurs que commet l’État islamique. De la sorte, ces enfants sont habitués à voir des gens se faire couper la tête, et à ne pas réagir, à côté de leurs mères ou d’autres femmes qui applaudissent ou rient. Les petits que j’ai vus -de 2 à 6 ans et plus- semblaient habitués à cette violence. Et eux-mêmes se comportaient comme des petits sauvageons.’’
Sur France Info, la journaliste Laëtitia Saavedra revient sur “l’hyper-violence des femmes djihadistes” et publie le témoignage d’une jeune Française, Sophie Kasiki, revenue de Syrie après y avoir passé deux mois, qui vient de publier un livre intitulé Dans la nuit de Daech.
À lire le plus vite possible sur le site de France Info.