On a lu ça pour vous et on vous le conseille.
“Je travaille à l’Assemblée nationale depuis un peu plus d’un an seulement. C’est peu mais largement suffisant pour constater à quel point la domination masculine y est toujours forte et à quel point celle-ci conduit à des comportements d’un autre âge, extrêmement dégradants pour les femmes. […]
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Ce sexisme est difficile à décrire. Il est insidieux, il passe par toute une série d’attitudes, de discours, en apparence anodins mais qui ne le sont pas, et qui peuvent aboutir à une forme de harcèlement. Ces petits riens, ce sont des ‘blagues’ à répétition, des gestes déplacés, des mains qu’on laisse traîner. Ce sont des bises particulièrement appuyées, des sourires dérangeants, des regards qui se fixent ostensiblement sur une partie de votre corps. Ce sont des SMS ambigus, des demandes offensives de numéro. Ce sont enfin des qualificatifs infantilisants et discriminants (‘ma petite puce’, ‘ma mignonne’, ‘mademoiselle’…). Le fait que même si on exerce le même métier, nous les femmes, sommes considérées comme des secrétaires, alors que les hommes sont des collaborateurs… C’est un plafond de verre très pesant.”
Sur le site du Plus, Valérie L. -qui préférer garder l’anonymat-, assistante parlementaire, témoigne de la violence du sexisme qu’elle expérimente au quotidien dans le cadre de son travail. Allusions, gestes déplacés, langage inapproprié, elle décrit minutieusement ce monde machiste sournois dans lequel elle est contrainte d’évoluer.
À lire le plus vite possible sur le site du Plus.
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