On a lu pour vous cet article de Vice sur le jeu vidéo Super Seducer dont le but est de “séduire” une femme selon les techniques des pick-up artists, et on vous le recommande.
“Super Seducer s’inscrit dans la tendance ‘pick-up artist’ (abrégé PUA). Selon le raisonnement tenu par les PUA, n’importe quel homme peut apprendre des gestes, propos, et comportements qui rendront les femmes réceptives à leurs avances, parce qu’elles seraient ‘biologiquement programmées’ pour répondre à certains stimuli. Les PUA proposent ainsi d’enseigner différentes techniques, parmi lesquelles le negging, qui consiste à rabaisser et déstabiliser les femmes par des remarques soigneusement élaborées, ou la ‘méthode homme des cavernes’, qui implique de brûler les étapes de la séduction pour passer directement à l’acte sexuel.
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En plus de son interprétation pseudoscientifique du comportement social humain, la philosophie PUA a été largement critiquée pour son objectivation des femmes. Elle décrit le monde de la séduction au travers des interactions entre deux groupes de personnes: celui des hommes -les prédateurs- qui appliquent les techniques de drague qu’ils ont perfectionnées grâce à des ateliers ou des bouquins de développement personnel, et celui des femmes, qui ne sont que des proies vulnérables dont les failles psychologiques peuvent être exploitées.”
Dans son article Super Seducer, le jeu qui apprend aux hommes à être des ordures, Emanuel Mailberg nous offre une plongée glaçante dans le monde des pick-up artists. À l’occasion de la sortie du jeu vidéo Super Seducer, dont le but est de séduire une femme à coup de phrases inspirées comme « Si tu n’es pas douée en cuisine, j’espère que tu l’es au moins pour sucer des bites”, le journaliste nous détaille les us et coutumes de ces masculinistes pour qui la femme n’est qu’un trophée à gagner.
À lire d’urgence sur Vice.
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