Lancée par un duo de jeunes entrepreneurs, Funky Veggie vous propose un repas bio, vegan et sans gluten à cuisiner vous même une fois par semaine.
C’est lors d’un séjour de deux ans en Chine que Camille Azoulai s’est convertie au veganisme. Séduite par la culture culinaire du pays et fan de cuisine, la jeune femme décide de modifier la composition de ses traditionnels dîners entres amis à son retour en France. Son challenge: proposer à ses convives des repas 100% vegan sans qu’ils s’en rendent compte. A la place du boeuf bourguignon, elle sert par exemple du millet avec -en guise de protéines- une touche de beurre de cacahuète. Pour Funky Veggie, le site de livraison de recettes vegan qu’elle a lancé en compagnie d’Adrien Decastille, elle laisse libre court à son imagination, comme l’indique Adrien: “Camille est très créative et passionnée de nourriture, l’originalité du projet, c’est elle”. Leur collaboration est née d’une rencontre lors d’un Startup Weekend – événement au sein duquel les participants ont 54h pour découvrir et vivre l’entrepreneuriat. Leur concept n’est pas destiné uniquement aux vegan convaincus, c’est une passerelle pour ceux qui souhaiteraient découvrir les bienfaits d’une alimentation saine et gourmande à la fois.
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C’est quoi Funky Veggie?
L’idée c’est d’offrir un moment de gourmandise avec un plat original pour deux personnes, une fois par semaine et livré à domicile pour 24€. Les “panyeah” sont composés d’aliments vegan, bio et sans gluten, ce qui rend la cuisine différente et plus funky. C’est au cuisinier en herbe de préparer son repas (prévoyez entre 30 et 40 minutes) en se servant des ingrédients pré-dosés par notre équipe. Manger des graines et du tofu ça n’a pas l’air génial mais chez Funky Veggie, on propose des recettes gourmandes.
Le jour où vous vous êtes lancés?
Notre lancement est tout récent puisqu’il date du début d’été. On a volontairement choisi une période plus calme pour s’acclimater progressivement. Et surtout gâter nos premiers clients! Beaucoup de gens veulent manger moins de viande et plus de légumes et depuis quelques temps de nouveaux termes apparaissent pour les désigner: les flexitariens (flexibilité dans la pratique végétarienne), les vegans (aucun produit de provenance animale).
Le conseil que tu donnerais à quelqu’un qui veut monter sa boîte ?
Il ne faut pas être trop rationnel car si on y réfléchit, il y a 1000 raisons de ne pas se lancer. Être à l’écoute des conseils des autres tout en évitant d’écarter ce qui nous tient à cœur. Il faut surtout trouver un bon binôme avec qui on est complémentaire, c’est le cas pour nous deux et ça nous aide à avancer plus vite. Ne pas hésiter à tester la popularité du produit. Avant même de se lancer on a fait énormément de prototypes, on a testé les “panyeah” sur différentes personnes afin de se rendre compte si l’offre convenait et au contraire ce qui pouvait ne pas plaire. Enfin et surtout: prendre du recul sur son projet et se dire que si jamais ça ne fonctionne pas, ce n’est pas la fin du monde.
Vous vous voyez où dans trois ans?
On se voit bien sur le marché de la box “prête à cuisiner”. On va développer cette idée et tenter d’avoir une notoriété dans le secteur. L’autre nouveauté serait de développer des produits d’épicerie, comme le fait Marlette. Dans l’idéal, on voudrait que Funky Veggie ait un rôle fédérateur, le but étant de rassembler un groupe de gens autours d’une marque mais aussi et surtout de créer une communauté.
Propos recueillis par Clémence Drouet
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