On a lu ça pour vous et on vous le conseille.
“Les Saoudiennes n’auront pas le plaisir de voir leur prénom écorché sur les fameux gobelets Starbucks. Le spécialiste américain des boissons caféinées n’a en effet pas hésité à interdire l’entrée d’un de ses établissements aux femmes en Arabie saoudite. Elles qui n’ont pas le droit de conduire ni de travailler sans l’aval d’un homme, devront donc envoyer leur chauffeur commander leur ‘Latte’. Raison invoquée: ‘Les Starbucks adhèrent aux coutumes locales.’ Dans un pays qui pratique encore la condamnation à mort par lapidation, le cynisme de cette justification donne des frissons.
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Mais l’entreprise de Seattle n’est pas la seule à se plier aux spécificités locales pour pérenniser son activité dans ce pays du Golfe. À l’automne 2012, le célèbre fabricant suédois de meubles Ikea avait déja subi un ‘bad buzz’ européen avec une campagne de pub spécifique pour l’Arabie saoudite. Sur une photo du catalogue, on voyait un jeune garçon dans une salle de bain en train de se brosser les dents. Quoi de plus banal? Sauf que dans le cliché originel, la mère accompagnait l’enfant. Le petit garçon s’est donc retrouvé orphelin en Arabie saoudite, la faute à une maman pas convenablement habillée selon les traditions du pays, malgré un pyjama ne montrant rien d’autre que son visage et ses cheveux.”
Sur le site de Marianne, le journaliste Abdallah Soidri revient sur le récent scandale provoqué par la décision de la chaîne américaine Starbucks d’interdire l’entrée aux femmes dans leur établissement de Riyad et rappelle que ce n’est pas la première fois que des entreprises ignorent les valeurs qu’elles défendent dans leur pays d’origine pour séduire l’Arabie saoudite.
À lire le plus vite possible sur le site de Marianne.
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