Dans sa chronique, Sophia Aram revient sur les propos sexistes adressés par le jeune député Robin Reda à la présidente de la Commission des lois de l’Assemblée nationale Yaël Braun-Pivet.
“Merci pour ces rappels quasi-maternels”, “Vous pourriez être ma mère”: ces propos épinglés pour leur sexisme ne sont pas ceux d’un collégien face à sa prof mais bien ceux du député Robin Reda, adressés le 24 janvier dernier à la présidente de la Commission des lois de l’Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet. Dans sa chronique hebdomadaire sur France Inter, Sophia Aram s’interroge ce lundi 29 janvier sur l’éducation qu’a bien pu recevoir l’enfant qu’il était pour devenir ce “couillon”, “cette morne gouape qui trimballe ses 26 ans, sa mèche molle et ses yeux de veau dans une commission parlementaire avec la couardise d’un abruti”. Elle imagine: “Si vous répétez à n’importe quelle endive que son zizi est une baguette magique, il finira mécaniquement par placer son assurance ou il faut: c’est-à-dire entre ses jambes. Ce qui lui permettra à la fois de chérir et de caresser son assurance à loisir, tout en prenant mécaniquement l’ascendant sur l’ensemble des femmes qui comme chacun sait, n’ont pas de baguette magique.” Sophia Aram suppose que l’étape suivante consiste à “lui rappeler tous les jours que les femmes n’ont qu’un seul but dans la vie: celui d’épouser ceux qui ont des baguettes magiques pour avoir la chance d’élever d’autres baguettes magiques et qui fera d’elles des mamans. A ce stade, si l’oisillon est assez couillon pour le croire, il ne vous restera plus qu’à lustrer consciencieusement la confiance que vous avez placé entre ses jambes de manière à ce qu’il atteigne ce niveau subtil de goujaterie.”
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La chroniqueuse conclut avec cette phrase: “Tout le problème ensuite, c’est de l’aider à prendre conscience qu’en réalité, dans la vraie vie, cette baguette magique, bah c’est juste une bite.” Il est toujours bon de le rappeler.
Margot Cherrid
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