On a lu ça pour vous.
“Pour pousser encore la caricature, disons que c’est la France brocardée par Emmanuel Todd après les manifestations du 11 janvier, la France des classes moyennes supérieures ouvertes et éduquées, celles que les sociologues appellent parfois la petite bourgeoisie intellectuelle, qui brunche et qui sort, qui est tombée sous les balles de Daech. En dépit de contradictions qu’on a, avec d’autres, souvent décrites par le menu (on en a un peu honte aujourd’hui), c’est cette France optimiste (angéliste, dit-on parfois), celle qui vit dans des ‘idéopoles’ tolérants et décontractés, qui paie l’addition. Or comment prédire comment cette classe pivot, dont l’avis compte dans les débats qui animent le pays, et qu’on brocardait bien (trop) souvent comme ‘bien-pensante’, va évoluer après un tel traumatisme collectif?”
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Parmi toutes les images effroyables qui circulent depuis vendredi soir, lesquelles resteront gravées dans notre esprit? Et, s’il faut s’attendre à devoir en assimiler de nouvelles bientôt, comme plusieurs experts le redoutent, l’opinion de la classe progressiste et intellectuelle touchée par les premiers attentats, dont le système de valeurs reste jusqu’ici plutôt inébranlable, pourrait-il changer? Ce sont les questions que se pose le journaliste Jean-Laurent Cassely sur Slate dans cet article.
À lire sur le site de Slate.
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