Les cinq clips qu’il ne fallait pas louper cette semaine, avec Shay, Fergie, Blondino, Peaches et Rosie Lowe.
Rosie Lowe – So Human
Après son clip féministe aux airs de manifeste, Rosie Lowe livre So Human, un ode à la thérapie, pratique à laquelle elle s’adonne depuis longtemps: “C’est sexy d’être vulnérable. J’y vais chaque semaine, religieusement, et j’irai jusqu’au jour de ma mort. Je pense que tout le monde devrait y aller. Mon copain et moi on ne serait pas ensemble sans la thérapie. Comme la musique, c’est un exutoire qui permet d’être honnête et m’aide à donner sens à ma vie”, déclare-t-elle sur le sujet. Pour l’aider à chanter les vertus du divan, la rappeuse Little Simz se joint à elle en featuring sur ce morceau à la cool, qui soigne au moins autant l’âme qu’une bonne séance chez le psy.
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Shay – PMW
Shay, la rappeuse belge découverte par Booba dont on vous parlait déjà ici, vient de sortir un nouveau clip pour son single PMW. Dans cette vidéo, elle se transforme en grande prêtresse et pourrait bien, grâce à ses incantations auto-tunées, vous faire danser tout l’été.
Fergie – M.I.L.F $
Quand Fergie célèbre la MILF, elle ne fait pas dans la demi-mesure. Pour son titre M.I.L.F. $, l’ex-Black Eyed Peas transforme la célèbre “Mother I’d like to fuck” en “Mother I’d like to follow”. L’idée, rendre hommage aux mamans qui font de l’oseille et dont la popularité n’a pas décru au avec les accouchements. Pour appuyer cette vision de la mère de famille so 2016, Fergie s’est entourée de plusieurs personnalités, dont la MILF en chef Kim Kardashian.
Blondino – L’Amour n’est-il
Après l’habile Oslo, le Blondino, alias Tiphaine Lozupone, donne de ses nouvelles avec L’Amour n’est-il. Un titre superbement écrit où la guitare acoustique répond aux beats et blips électroniques, et dont la poésie est rehaussée par un clip kaléidoscopique qui incite à s’abandonner à la rêverie.
Peaches – Vaginoplasty
Les déguisements de vulve sont très à la mode et Peaches l’a bien compris. Dans son dernier clip, Vaginoplasty, la musicienne canadienne a affublé ses danseurs de costumes en forme de sexe féminin. En termes de paroles, on est également sur un haut niveau de décomplexage (oui, on vient d’inventer ce mot), puisque Merrill Nisker y clame sa fierté d’avoir “de grandes, grandes lèvres” et rejette en bloc l’idée d’une vaginoplastie, pratique qui a tendance à s’intensifier chez les jeunes femmes aux Etats-Unis. Cette prise de position s’imposait de la part de Peaches, icône lesbienne et féministe devant l’éternel qui a toujours chanté les louanges du vagin au naturel.
Faustine Kopiejwski
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