On a lu pour vous la lettre ouverte de Serena Williams sur les inégalités salariales publiée par Porter Magazine à l’occasion de son numéro sur les femmes influentes et on vous la conseille fortement.
“À toutes les femmes incroyables qui visent l’excellence,
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Quand j’étais petite, j’avais un rêve. Je suis sûre que vous aussi. Mon rêve n’était pas celui de l’enfant moyen, mon rêve était de devenir le meilleur joueur de tennis du monde. Pas la meilleure joueuse “femme” de tennis du monde.
J’ai eu la chance d’avoir une famille qui m’a soutenue et m’a encouragée à poursuivre mon rêve. J’ai appris à ne pas avoir peur. J’ai appris combien il est important de se battre pour son rêve et, plus important encore, de rêver en grand. Mon combat a commencé quand j’avais 3 ans, et depuis, je n’ai pas arrêté de me battre.
Mais, comme nous le savons, trop souvent, les femmes ne sont pas assez soutenues ou encouragées à choisir leur chemin. J’espère, qu’ensemble, nous pouvons changer ça. Pour moi, c’était une question de résilience. Ce que les autres montraient comme étant des défauts ou des désavantages pour moi -ma race, mon sexe-, je m’en suis servie comme le carburant de mon succès. Je n’ai jamais laissé qui ou quoi que ce soit me définir moi ou mon potentiel. J’ai contrôlé mon avenir.
Alors, quand le sujet de l’égalité salariale revient sur le tapis, ça me frustre car je sais que, comme vous, j’ai fait le même travail et les mêmes sacrifices que les hommes. Je ne voudrais jamais que ma fille soit moins payée que mon fils pour le même travail. Vous non plus.”
À l’occasion du numéro consacré aux femmes influentes du magazine Porter Magazine -appartenant au groupe Net-a-porter-, la joueuse de tennis Serena Williams signe une lettre ouverte pour dénoncer les inégalités salariales. Postée dimanche sur son compte Instagram, cette dernière a fait beaucoup réagir. Ce n’est pas la première fois que l’athlète prend la parole pour pointer du doigt le sexisme ordinaire, notamment dans le sport, et on l’en remercie chaudement.
À lire le plus vite possible sur le site du Guardian.
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