C’est du moins l’enseignement crucial que l’on peut tirer de ce fait divers inhabituel survenu à San Francisco le 22 février dernier. Et également le constat qu’a fait l’Américaine Sarah Slocum à ses dépens. Cette chroniqueuse high-tech prend un verre avec des amis dans un bar rock. Jusque là, rien d’anormal. La conversation tourne alors autour de ses Google Glass -carrément indispensables pour boire un coup- qu’elle arbore avec fierté.
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Deux clientes du bar, certainement moins sensibles aux avancées technologiques, commencent à l’agresser verbalement puis physiquement, se sentant sans doute traquées par cet étrange objet -dont on ne sait toujours pas vraiment à quoi il va précisément servir. Ensuite, la situation dégénère: un homme lui arrache ses Google Glass, un ami à elle le rattrape, se bat avec lui. Sarah Slocum récupère finalement son bien, avant de… se faire voler son sac et son portable. L’effet “boule de merde”, comme dirait Nora Hamzawi.
Porter des Google Glass dans un bar punk rock ne serait donc pas forcément bien vu, à en croire l’un des clients du bar, Brian, qui a déclaré sur CBS San Francisco: “You know, the crowd at Molotov’s is not a tech-oriented crowd for the most part. It’s probably one of the more punk rock bars in the city. So you know, it’s not really Google Glass country.” (Ndlr: “Vous savez, le Molotov n’est pas un bar très tech dans l’ensemble. C’est certainement l’un des bars les plus punk de la ville. Donc vous savez, ce n’est pas vraiment le pays de la Google Glass.”) Au moins, le message est clair. Entre le punk rock et les Google Glass, il faut choisir.
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