On a lu cet article sur les règles et on vous le conseille vivement.
“Commençons par le plus évident: toute femme dans l’histoire de l’humanité a -ou a eu- des règles. Chaque mois, l’utérus évacue une partie de la muqueuse utérine (ou endomètre) en laissant s’écouler du sang par le vagin (sauf si une grossesse suspend le processus pendant quelques mois). C’est un phénomène aussi naturel que manger, boire ou dormir, sans lequel l’espèce humaine n’existerait pas. Et pourtant, c’est un sujet que la plupart d’entre nous n’aiment pas aborder.
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Lorsqu’elles ont leurs premières règles, les filles embarquent pour un long voyage fait de silence et d’appréhension. Les règles sont douloureuses. Elles provoquent des maux de dos et des crampes abdominales, sans parler du maelström émotionnel qu’elles déclenchent, et cela chaque mois pendant trente ou quarante ans. En public, les gens parlent des règles à peu près aussi souvent que de la diarrhée. Les femmes cachent leur tampon ou leur serviette lorsqu’elles vont aux toilettes, afin que personne ne sache que ‘les Anglais ont débarqué’. Elles tachent parfois leurs vêtements ou se retrouvent à improviser avec du papier toilette lorsqu’elles sont prises au dépourvu.”
Publié dans Courrier International, cet article aborde le tabou des règles et le silence qui entoure habituellement ce phénomène naturel qui concerne la moitié de la population de la planète. Il évoque également le problème de l’accès aux produits d’hygiène alors qu’“au moins 500 millions de femmes dans le monde n’auraient pas les moyens matériels de gérer dignement leurs règles”.
À lire le plus vite possible sur le site de Courrier International.
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