On a lu pour vous cet article de Slate qui traite de la façon dont les victimes de viol et d’agressions sexuelles sont reçues quand elles portent plainte, et on vous le recommande.
“Karine a 20 ans. […] L’année dernière, après son service du soir, un chauffeur de taxi la viole dans sa voiture, en bas de chez elle. Quelques jours plus tard, elle se rend au commissariat pour déposer plainte. […] Son interlocuteur, assis de manière décontractée face à elle, l’écoute sans prendre en notes ses propos. ‘Dès le départ, j’ai vu qu’il ne me croyait pas’, relate l’étudiante. Le policier lui demande pourquoi elle n’est pas sortie de la voiture, trouve ‘un peu étrange de rentrer toute seule comme ça le soir’ et explique ‘qu’en tant que victime’, elle n’aurait pas dû réagir comme elle l’a fait. ‘Puis il m’a sorti: ‘De toute façon, vous n’avez pas l’air très cohérente. Je crois que vous mentez et je vais me faire un malin plaisir de le prouver. Je prends pas les plaintes des folles’’, assure-t-elle.
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L’article En 2017, on dissuade encore des victimes de viol de déposer plainte, signé par Pauline Verduzier et publié aujourd’hui sur le site français de Slate, propose les témoignages de femmes agressées sexuellement ou violées, qui ont décidé de porter plainte. Karine, Anna, Johanna, Charlotte, Romy ou Deborah font partie des 11% des victimes d’un viol et des 2 % des victimes d’agression sexuelle à s’être déplacées au commissariat. Sur place, elles ont dû faire face à un personnel méprisant envers les victimes et incapable de les prendre au sérieux. Au programme: culpabilisation, refus de prendre la plainte, accusations de mensonge, manque d’empathie et même parfois, avances sexuelles.
A lire le plus vite possible sur Slate.
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