Les municipales 2014 sont pour elles l’occasion de passer en première ligne. Qu’elles soient têtes de liste ou dans la garde rapprochée de candidats d’envergure, elles nous dévoilent les coulisses de leur campagne.
À 37 ans, Valérie Montandon veut incarner le renouveau. Porte-parole de Nathalie Kosciusko-Morizet pendant sa campagne parisienne, elle est aussi candidate UMP dans le 12ème à Paris, un arrondissement stratégique pour la reconquête de l’Hôtel de Ville. Si les menaces de dissidence se sont multipliées ces dernières semaines, cette chef d’entreprise à la tête d’une PME d’import-export dans le textile ne perd pas le cap.
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Ta première promesse de campagne?
Améliorer le cadre de vie des Parisiens tout en favorisant le développement économique et l’attractivité de Paris. La municipalité sortante a trop souvent opposé le concept de cadre de vie et celui d’activité économique et de mobilité des biens et des personnes. Les deux vont au contraire de pair.
Ton premier discours?
C’était lors de l’inauguration de ma permanence, où j’ai pu affirmer à quel point j’étais déterminée à apporter un nouveau souffle dans le 12ème arrondissement, qui dort depuis deux mandatures.
Ton premier porte-à-porte?
Pour cette campagne, c’était dans le quartier de Bastille. Ce qui m’a marquée, c’était le nombre de personnes qui travaillaient chez elles, soit en raison du télétravail, soit comme autoentrepreneurs.
Ton premier marché?
J’en fais tellement depuis toujours que je suis incapable d’identifier le premier!
Ta première interview?
Lorsque j’ai été nommée porte-parole de Nathalie Kosciusko-Morizet, j’ai pu expliquer mon engagement à ses côtés et montrer que j’étais aussi l’illustration du renouvellement qu’elle veut impulser à Paris. Dans cette campagne, NKM met en avant les jeunes, (ses quatre porte-paroles ont entre 36 et 44 ans). Surtout, des femmes sont têtes de liste dans de nombreux arrondissements, dont ceux qui sont clefs pour l’alternance.
Ton premier tweet de campagne?
Pour remercier NKM de sa confiance et mes soutiens de leur fidélité.
Ta première photo de campagne?
Devant la place Daumesnil. Au-delà du côté emblématique du 12ème arrondissement, j’aime beaucoup ces lions majestueux et droits qui semblent protéger la place, mais qui sont aussi prêts pour le combat. Je peux les admirer souvent désormais, car ma permanence de campagne est sur la place.
Tes premiers pas en politique?
En 2005. J’étais excédée de ne plus pouvoir travailler correctement dans le centre de Paris. J’avais des difficultés, comme chef d’entreprise, pour effectuer les livraisons ou pour recevoir mes clients. Cette même année, je devenais aussi jeune maman, avec toutes les contraintes inhérentes au mode de garde. Ces galères m’ont donné envie de m’investir. Un soir, après une rude journée, j’ai poussé la porte de l’UMP et j’ai commencé à militer au sein des Jeunes Actifs, qui regroupent les trentenaires.
Premier ou deuxième tour?
Deuxième tour.
Ton / ta premier(e) fan?
Mon fils. Il m’en veut parce que je bosse comme une folle pour mener de front mon entreprise dans le secteur de la mode et mon mandat politique. En revanche, même s’il ronchonne de temps à temps, il est fier comme un coq!
Premier mandat d’une longue série?
Non, je suis contre le cumul des mandats en règle générale, et aussi dans le temps. Cela empêche le renouvellement. Je suis pour une réflexion sur le statut de l’élu, afin de favoriser les passerelles entre le monde politique et le secteur privé. Pour que les vraies réformes, dont notre pays et nos collectivités ont tant besoin, puissent enfin voir le jour, il faut que la société civile soit plus présente en politique.
Propos recueillis par Charlotte Lazimi
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