Dimanche 12 novembre, des centaines de personnes se sont réunies à Los Angeles, dans le quartier d’Hollywood et derrière le hashtag #MeToo, pour soutenir les victimes d’agressions et de harcèlement sexuel. Tarana Burke, à l’origine de la campagne Me Too et organisatrice de l’événement a expliqué sur Facebook : “Sachez que pour chaque Harvey Weinstein, il y a des centaines d’autres hommes dans votre quartier qui font exactement la même chose. […] La violence sexuelle n’a vraiment rien à voir avec la race, la classe sociale, le genre. Cela peut arriver à tout le monde […] Ce que nous voyons pour le moment, ce sont des survivants unis.”
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A l’occasion de cette “Marche des survivants”, les manifestants ont scandé quelques chants et slogans engagés comme “Les survivants unis ne seront jamais divisés” ou “Qu’importe comment nous sommes habillés et où nous allons, ‘oui‘ veut dire oui et ‘non’ veut dire non”. Les pancartes proposaient des messages féministes qui ciblaient la culture du viol, tels que: “Parler de ‘salope’, c’est attaquer les femmes pour leur droit à dire oui”, “Parler de ‘friendzone’, c’est attaquer les femmes pour leur droit à dire non” ou encore: “Ne me dis pas quoi porter, apprends lui plutôt à ne pas violer. Mes vêtements ne représentent pas mon consentement.”
Margot Cherrid
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