On a lu ça pour vous et on vous le conseille.
“C’est quand on arrive enfin à s’arrêter de courir qu’on a cette révélation: mon dieu quel bonheur ces jours improductifs. Quel soulagement de retrouver la liberté d’errance de l’esprit, la légèreté de pouvoir simplement être sans rien prévoir. On se rend alors compte petit à petit que le son de son propre esprit renaît. On ‘s’entend’ penser, à nouveau. Il faut réapprendre à converser avec soi-même, doucement, avec des heurts et des ratés, comme un bébé qui apprend à marcher. La génération burn-out est aussi celle du réapprentissage d’une certaine forme d’intelligence et d’humanité que la frénésie moderne nous a désappris.
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Pourquoi tant de gens se lancent-ils dans l’entrepreneuriat aujourd’hui? Pourquoi tant de succès pour les blogs sur les modes de vie alternatifs, devenir freelance, monter son business, la semaine de quatre heures, le nomadisme digital et j’en passe? Parce que les Y arrivent à 30 ans en se rendant compte qu’ils ont été formés pour le salariat, mais qu’en fait c’est épuisant, et pas toujours gratifiant. Qu’il va falloir inventer d’autres modèles. Que ce qu’ont connu leurs parents (40 ans de boîte, ou alors le chômage à 50 ans) ne leur correspondra jamais. Que de toutes façons l’économie actuelle n’est plus en mesure d’offrir ce genre de parcours. En fait, à 30 ans, on a déjà un peu étudié, un peu voyagé, beaucoup bossé. Et on voit l’immensité des quatre décennies à venir s’étaler devant soi, sans avoir la moindre idée de comment habiter ce désert que les générations d’avant n’ont pas aménagé pour nous.”
Dans cet article publié sur Medium –intitulé Vie sociale, hyper-spécialisation professionnelle, performance: et si la vie d’aujourd’hui nous en demandait trop?- et repéré par , Anne-Laure Fréant fait l’“autopsie de la génération burn-out”, revenant sur la fin du salariat et sur l’obligation qu’a la génération Y de s’adapter et d’inventer en permanence.
À lire le plus vite possible sur .
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