40%. C’est le pourcentage d’Américaines exerçant dans le domaine de la restauration rapide qui auraient déjà été agressées sexuellement sur leur lieu de travail, si l’on en croit une étude réalisée en 2016 par Hart Research Associates. Une statistique effrayante que les employées de McDonald’s ont tenu à rappeler lors de leur manifestation organisée mardi 18 septembre dans dix villes du pays, incluant Los Angeles, Miami, Orlando et San Francisco.
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Sur les photos partagées par les manifestant·e·s sur Instagram, il est possible de reconnaître les symboles du mouvement Fight for $15, qui demande une augmentation du salaire minimum aux États-Unis, ainsi que le hashtag #MeToo inscrit sur un scotch positionné sur la bouche de certain·e·s participant·e·s.
“J’ai été coincée dans un coin par mon patron, embrassée par un manager, on m’a tripoté les jambes, je me suis retrouvée dans des positions très inconfortables, raconte Ali Baker, employée par la chaîne de fast food au Guardian. Elle complète: “C’est terminé McDonald’s! Il est temps de le dire: je ne suis pas au menu.”
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Margot Cherrid
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