Laëtitia Wajnapel, aka Mademoiselle Robot, blogueuse, groupie féline 2.0 et DJ à ses heures perdues, répond aux questions geek de Cheek.
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Laëtitia Wajnapel, aka Mademoiselle Robot, blogueuse, groupie féline 2.0 et DJ à ses heures perdues, répond aux questions geek de Cheek.
Depuis son appartement londonien de Notting Hill, Mademoiselle Robot, 35 ans, chronique mode, beauté et lifestyle sur son blog éponyme, sous le regard critique de son chat Brak, star incontestée de son compte Instagram. Une passion féline qui ne date pas d’hier puisque l’animal était déjà le sujet de son premier site créé en 1997. “Le site était même apparu dans un classement Yahoo des sites les plus drôles sur les chats”, se souvient en riant la blogueuse.
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Après des études d’histoire, délaissées pour une maîtrise en cinéma qui viendra porter le coup de grâce aux attentes maternelles tournées vers Sciences Po, la jeune femme, qui “a toujours voulu écrire, mais pas sur des sujets sérieux, encore moins politiques”, commence à travailler en tant que pigiste pour des magazines de jeux vidéo français. “À l’époque, il existait déjà un lien fort entre le jeu vidéo et le cinéma, et les studios mettaient de l’énergie à développer des personnages féminins de plus en plus charismatiques”, explique-t-elle. À l’été 2004, elle part s’installer à Bristol sur un coup de tête amoureux, puis à Londres après une désillusion amoureuse, cette ville qu’elle a toujours aimée. “J’avais surtout besoin d’une excuse pour partir de Paris”, reconnaît-elle.
“Je ne voulais surtout pas écrire sur les jeux vidéo. Après trois ans à jouer pour le boulot, j’en avais ma claque.”
C’est l’envie de renouer avec l’écriture qui pousse l’ex-journaliste devenue testeuse, à poster ses premiers articles en novembre 2007, profitant du temps accordé par son congé maternité. “Je ne voulais surtout pas écrire sur les jeux vidéo. Après trois ans à jouer pour le boulot, j’en avais ma claque. J’ai donc commencé à écrire un peu sur tout”, précise-t-elle. Les sujets mode suivront quelques mois plus tard avec la publication de sa première tenue: une photo d’elle et de sa fille assorties. “Depuis, j’ai tout supprimé afin de préserver son identité digitale”, indique Mademoiselle Robot. Elle partage désormais la rubrique mode avec son ami Warren Beckett aka Monsieur Robot qui y apporte son regard sur la mode masculine. Entre deux clichés félins, Laëtitia Wajnapel, de son vrai nom, a répondu à notre entretien connecté.
Geek de la première heure ou geek formée sur le tas?
De la première heure, d’avant même la première heure. (Rires.) J’ai commencé très tôt avec les jeux vidéo: en 1987, je recevais ma première console, la Sega Master System, et en 1995, je créais ma première adresse mail. Du plus loin que je me souvienne, les nouvelles technologies m’ont toujours intéressée. C’est vraiment venu de moi, car ma mère n’y prête qu’une attention limitée et mon père ne sait toujours pas se servir d’un ordinateur. Quoique en y repensant, l’un de mes oncles, qui est très gadget, a peut-être pu guider mon intérêt.
Mac ou PC?
Mac à 100 %! À sa sortie, je me suis offert le tout premier iMac que j’ai toujours gardé depuis, même s’il ne s’allume plus. Si on me donnait un PC, je ne saurais plus trop quoi en faire, j’ai raté tellement d’épisodes.
Ton site préféré?
BuzzFeed, car il est aussi bon dans le léger que dans le sérieux. Il couvre ainsi tous mes centres d’intérêts, de la liste de photos de chats à des articles sur l’actualité mondiale.
Plutôt Twitter ou Facebook?
Twitter et, depuis peu, le nouveau réseau social Ello, une sorte de Facebook, Twitter et Instagram tout-en-un qui, pour l’instant, fonctionne sans publicité.
Ta référence geek (réelle)?
L’écrivain Douglas Coupland.
Ta référence geek (fiction)?
Joshua, le petit gamin qui hacke le Pentagone depuis son ordinateur de maison dans le film War Games.
Ton appli la plus débile?
L’appli CatPaint qui permet de faire des montages photos avec des chats.
Ton compte fétiche sur Instagram?
Celui de l’acteur, réalisateur, photographe et designer américain Philip Eastman.
As-tu des périodes detox?
Je ne ressens pas vraiment mon activité digitale comme une addiction. Internet et les nouvelles technologies ne me bouffent pas encore la vie.
Pour ou contre la tablette?
Pour moi, la tablette est réservée aux loisirs, je n’arrive pas à travailler dessus, encore moins écrire un article. Elle est d’ailleurs souvent chipée par ma fille de sept ans qui l’utilise pour lire ou regarder des dessins animés.
Ton plus gros craquage shopping geek?
Dans le même mois, mon iMac et mon premier appareil photo numérique sur mon salaire de pigiste qui me permettait à peine de payer mon loyer.
Ce que tu ne pourras jamais faire en ligne?
Beaucoup de choses, mais surtout dévoiler ma vie privée. Je ne profite pas non plus de l’anonymat d’Internet pour mettre des commentaires dégueulasses, autrement dit, je ne fais pas en ligne ce que je ne ferais pas hors ligne.
Ce que tu ne peux plus faire autrement qu’en ligne?
Du shopping, tant pour les vêtements que pour la nouvelle litière du chat. Je n’aime pas aller dans les boutiques, quand je sors, je préfère faire autre chose.
Ce que le Web a le plus changé dans ta vie?
La manière dont je communique avec les autres, le fait d’être en contact constant avec le monde, d’avoir ses amis dans sa poche. Internet a également apporté une dimension très pratique à ma vie, comme pour le shopping par exemple.
Propos recueillis par Léandra Ricou
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