Avec sa série Chernogirls, le photographe Marc Erwin Babej s’intéresse à la double identité de l’Ukraine. Les jeunes femmes de Tchernobyl, shootées en août 2013, incarnent cette rupture avec le lourd passé d’une ville marquée par la catastrophe.
Né en Allemagne et installé aux États-Unis, Marc Erwin Babej est journaliste de formation mais a toujours fait de la photo parallèlement à ses activités éditoriales. Sa réflexion porte sur les contradictions intérieures et extérieures, et sur les coexistences compliquées. Sa série, intitulée Chernogirls, reflète ainsi la double identité de l’Ukraine, à la fois très nostalgique de son passé et encore très marquée par l’ère soviétique, en étant également tournée vers l’avenir. Les jeunes femmes de la ville de Tchernobyl, photographiées en août 2013, incarnent selon Marc Erwin Babej cette rupture avec le lourd passé d’une ville marquée par la catastrophe. Élevées au sein du système soviétique, elles n’en sont pas les produits. Émancipées, diplômées, individualistes, insoumises, les Chernogirls écrivent, selon le photographe, le futur de leur pays.
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Myriam Levain
© Marc Erwin Babej
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