On a d’abord cru à un article du Gorafi. Avant de remettre mentalement les lettres dans le bon sens et de se faire une raison. C’est bien Le Figaro, version Madame, qui, dans un papier fumeux, fait part de son inquiétude face à la prolifération d’un “spécimen insolent, méprisant, familier, insubordonné, blasé” qui n’est autre que… “Le stagiaire roi”.
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D’après la journaliste Marion Galy-Ramounot, ce nouveau genre de monstre à tendance diva des temps modernes est chroniquement en retard pour cause de gueule de bois -“’Hangover mec, sorry’, accompagné d’un emoji vomi”– et tend à faire des remarques déplacées -“Henri, notre stagiaire maison qui débarque en imper blanc façon Derek Zoolander en démolissant les idées de sujets des collègues” . Même si dans la suite de son papier, l’auteure nuance un peu (à peine) cette vision très caricaturale, elle est bien loin de la réalité que vivent les stagiaires en 2015, où se mêlent précarité et sentiment d’être exploité. Une situation explicitée chez Cheek par Amandine Grosse dans sa Lettre à une stagiaire et à laquelle l’illustratrice Yatuu a consacré une BD, Moi, 20 ans, diplômée, motivée… exploitée!
Rassurez-nous, Le Figaro Madame, ce papier, c’est un poisson d’avril qui vient un peu en retard?
La stagiaire de Cheek Magazine
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