Une étude publiée par la New York Film Academy révèle qu’entre 2007 et 2012, dans les 500 films les plus vus aux Etats-Unis, seuls 30,8% des personnages ayant du texte sont des femmes. L’occasion de faire un point sur le degré de sexisme du cinéma américain.
Hollywood a encore du travail pour arriver à l’égalité hommes-femmes.
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Jennifer Lawrence cartonne actuellement à l’affiche de Hunger Games: l’embrasement. Son personnage de combattante et les prises de parole sans tabou de l’actrice bousculent les clichés. Mais sans faire bouger les lignes sur le fond.
La New York Film Academy a récemment publié une étude édifiante. Entre 2007 et 2012, dans les 500 films les plus vus aux Etats-Unis, seuls 30,8% des personnages ayant du texte sont des femmes. 28,8% des personnages féminins portent des tenues sexy, contre seulement 7% des hommes. L’étude relève aussi que 26,2% des femmes apparaissent dénudées (pour 9,4% des hommes).
Autre constat accablant: 10,7% des films seulement respectent la parité –c’est-à-dire, autant de personnages féminins que masculins. En général, le ratio est plutôt de 2,21 hommes pour une femme. Plus inquiétant: le nombre d’adolescentes mineures dénudées grimpe (+ 32,5% entre 2007 et 2012).
Et, même quand elles parlent, les femmes ne sont pas forcément dans une position avantageuse. Un tiers des personnages féminins prenant la parole dans un film le font… nues ou dénudées.
L’enquête de l’école de cinéma note que les femmes se serrent (un peu) les coudes. Quand une réalisatrice est aux commandes, le nombre de personnages féminins grimpe de 10,6%. Quand la scénariste est une femme, c’est + 8,6%.
La New York Film Academy rappelle que les femmes achètent la moitié des places de cinéma vendues aux Etats-Unis.
Julie Coste
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