Après le MoMA à New York, c’est le tout nouveau musée Art ludique, à la Cité de la mode et du design de Paris, qui accueille une expo consacrée au travail des artistes de Pixar. Trois choses qu’on a apprises sur le célèbre studio d’animation.
Le secret de fabrication Pixar
C’est John Lasseter, le directeur de création du studio Pixar qui nous le dévoile. Pour faire un bon film d’animation, vous devez: avoir une idée, “écrire une histoire qui fascine le spectateur, imaginer des personnages attachants et inoubliables et situer l’ensemble dans un univers crédible”. Dessinez, raturez, modelez, animez. Ajoutez-y des mois et des mois de travail collectif, mélangez le tout et vous obtiendrez peut-être un semblant de Ratatouille.
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Pas de film sans colorscript
Condenser toute une histoire en une image, c’est le principe du colorscript. En pastel, peinture digitale ou autre, ces feuilles de route sont réalisées bien avant la production. Les colorscripts permettent ainsi de saisir en un rapide coup d’œil l’intrigue, la lumière et la couleur d’un film d’animation. À l’œuvre dans Cars et 1001 pattes, le designer Bill Cone les appelle “des cartes postales venant du futur”.
Le personnage est un travail de fourmi
L’expression prend tout son sens lorsqu’on observe les esquisses de 1001 pattes. Chaque fourmi possède un prénom, une morphologie et une couleur qui lui est propre. Rien n’est laissé au hasard. Du mécanisme du robot Wall-E, aux expressions du visage de M.Indestructible en passant par la chevelure de Rebelle, l’identité de chacun des personnages est détaillée, croquée, sculptée avant de prendre vie.
Aude Lambert
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