Cheek passe en revue (de Web) une actu internationale.
C’est ce qu’on appelle une coïncidence, une vraie. En faisant allusion à la plainte pour viol contre Roman Polanski pendant la cérémonie d’ouverture du festival de Cannes, le comédien Laurent Lafitte n’a jamais voulu mettre Woody Allen -lui-même accusé de viol par sa fille adoptive- mal à l’aise. Pour la bonne raison qu’il ignorait tout de cette accusation et de la tribune publiée par son fils avant-hier, encourageant les médias à l’interroger sur le sujet.
Repéré par la presse américaine à l’issue de la cérémonie, Laurent Lafitte a répondu hier à une interview du Hollywood Reporter, révélant qu’il souhaitait juste moquer le puritanisme des Etats-Unis en évoquant Polanski. Car c’est bien connu, poursuivre quelqu’un accusé d’avoir agressé sexuellement une jeune fille de 13 ans est bien trop puritain. Décidément, les Français ont un problème avec le viol.