Lancée par Julia Jais et Pauline Guyau, La Bobette propose de mêler l’art à la lingerie avec des culottes “œuvre d’art”.
Julia Jais et Pauline Guyau ne se doutaient pas que leur rencontre à Montréal en 2012 les mènerait à la culotte ou, plus précisément, au lancement de leur marque de lingerie baptisée La Bobette. La première a fait des études de management et de commerce tandis que la seconde a étudié les arts plastiques à la Sorbonne. Toutes les deux nourrissent une passion pour les culottes en coton et se retrouvent autour d’un même constat: il n’y a rien sur le marché qui ne soit pas franchement enfantin. C’est de là qu’est née La Bobette, une marque de culottes aux imprimés imaginés par des femmes artistes et vendues au prix unique de 35 euros (12% des bénéfices sont reversés aux artistes). Interview express de Julia Jais.
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Julia Jais et Pauline Guyau / DR
C’est quoi La Bobette?
“Bobette” signifie “culotte” en québécois, alors il s’agit bien évidemment d’un clin d’œil à notre rencontre à Montréal. Pendant les longues soirées d’hiver montréalaises, le thermomètre indiquant -30°, Pauline s’amusait à customiser des culottes pour ses amies. C’est quand elle m’a parlé de ça que j’ai eu l’idée de créer avec elle une marque de culotte artistiques, féminines et sexy, contrairement aux culottes en coton trop connotées “petite fille” que l’on trouve généralement sur le marché. Le projet s’est construit petit à petit, on y a chacune apporté notre grain de sel et La Bobette a vu le jour!
Le jour où vous vous êtes lancées?
Il y a un an et demi, nous sommes reparties un mois ensemble à Montréal -encore en hiver, histoire de- pour se concentrer sur le projet La Bobette et mettre en route la machine. Nous travaillions toutes les deux à côté et ce n’était pas toujours facile de se dégager suffisamment de temps pour avancer comme on le voulait.
Le conseil que vous donneriez à quelqu’un qui veut monter sa boîte?
Le conseil que nous pourrions donner, c’est de rester déterminé, patient et endurant car devenir entrepreneuse, ça n’est pas toujours facile mais ça vaut le coup.
Vous vous voyez où dans trois ans?
Dans trois ans, on aimerait avoir développé de nouvelles coupes et de nouveaux imprimés. Puis, on réfléchit aussi dès maintenant à ce qu’on pourrait faire en dehors de la culotte. Mais le mieux, ce serait d’avoir notre propre boutique.
Propos recueillis par Zisla Tortello
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