Cheek passe en revue (de Web) une actu internationale.
“La haine des hommes qui se font juges, étalée comme des mollards, est d’une bassesse ennuyeuse”: sur son blog, Julie Maroh, auteure de la fameuse bande dessinée Le Bleu est une couleur chaude, dont a été tiré le film d’Abdellatif Kechiche La Vie d’Adèle, a publié aujourd’hui une tribune en soutien à Sepideh Jodeyri, une poète iranienne. Cette dernière est devenue la cible des médias religieux et conservateurs d’Iran. La raison? Elle a tenté de publier dans son pays natal la traduction en persan du Bleu est une couleur chaude.
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Sauf que voilà, en Iran, l’homosexualité est passible de la peine de mort. Sepideh Jodeyri a donc été obligée de faire éditer sa traduction du Bleu est une couleur chaude à Paris par Naakojaa, un éditeur iranien.
Mais il y a quelques semaines, alors qu’un autre éditeur iranien indépendant a voulu faire la promotion du dernier recueil de poèmes de Sepideh Jodeyri intitulé Et etc., les journaux conservateurs iraniens ont entamé “un lynchage médiatique” de cette dernière, explique Julie Maroh dans son post. L’éditeur pourrait perdre son autorisation de publication et le directeur du musée au sein duquel la promotion devait avoir lieu, a été renvoyé.
Camille Thorin
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