Cheek passe en revue (de Web) une actu internationale.
Marzieh Rasouli, blogueuse et pigiste spécialisée en arts et culture pour des journaux réformistes, a annoncé lundi 7 juillet sur son compte Twitter avoir été “condamnée à 50 coups de fouet et 2 ans de prison”. Arrêtée en 2012 pour “propagande contre le régime et perturbation de l’ordre public à travers la participation à des rassemblements”, la journaliste iranienne a été emprisonnée à Téhéran avec deux confrères -Parastoo Dokuhaki, millitante pour les droits des femmes- et Sahamoddin Bourghani, photographe.
Leur détention, riche en interrogatoires, avait duré plus d’un mois, avant qu’ils ne soient finalement libérés sous caution. Accusés d’entretenir des relations avec le siège local de la BBC et de comploter contre le régime, les trois détenus auraient divulgué des informations classifiées.
Selon Libération, un rapport d’Amnesty International dénonçait ces arrestations “comme une tentative de réprimer des voix potentiellement critiques en vue des élections de mars 2012” . Le cas de Marzieh Rasouli fait écho à celui de nombreux journalistes emprisonnés en Iran, notamment suite à la répression contre la presse depuis les élections de 2009.
M.R.