Alors que son dernier Ep, Last Gasp, vient de sortir, la Dj et productrice Chloé Thévenin, alias Chloé tout court, répond à notre interview “Teenager”.
Le premier disque que tu as acheté?
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J’ai grandi dans les 80’s, l’époque des tubes et des 45 tours. Je ne me rappelle pas précisément ce que je m’étais acheté en premier, mais j’ai un souvenir très net d’une cassette de Paul Young!
À l’époque, qu’est-ce que tu faisais?
C’était le début des années 80, j’habitais Paris, j’étais certainement à l’école primaire. J’écoutais beaucoup de musique, grâce au Top 50 et à la grande collection de disques de mes parents.
Aux pieds, qu’est-ce que tu portais?
J’ai porté des Converse toute ma jeunesse.
Le premier concert qui t’a marquée?
Je n’avais pas la culture des concerts étant jeune. Mais je suis sortie assez tôt dans les clubs parisiens de la capitale -les Folies, le Palace, le Queen- et les raves. C’était une époque où la musique électronique club était peu et mal connue. On ne connaissait que la musique électronique liée aux recherches musicales expérimentales, ou celle incorporée dans des productions rock. J’ai grandi dans ce milieu en même temps que cette musique s’est démocratisée.
Au dessus de ton lit, poster ou mur blanc?
J’avais très peu de posters, car ma mère ne les supportait pas! En revanche, dans les boums, on en mettait toujours.
Adolescente revêche ou plutôt calme?
Adolescente très calme, mais qui cogitait pas mal.
Tu attendais quoi de la vie?
Ma grande angoisse était de m’ennuyer dans la vie, je m’occupais en prenant des cours de théâtre, je regardais beaucoup de vieux films des années 40-50, j’écoutais énormément de musique et à 15 ans, j’ai commencé à apprendre la guitare.
Un modèle, un nom qui te revenait le plus à la bouche à l’époque?
Les Beatles.
Ado, aurais-tu imaginé en arriver là où tu en es aujourd’hui?
Je ne m’imaginais pas du tout Dj dans la vie, ce n’était pas vu comme un métier à l’époque!
Et si tu étais ado en 2013, par qui, par quoi serais-tu fascinée?
J’ai grandi, j’ai parcouru beaucoup de chemin et je trouve la notion de fascination complexe. Difficile de dire ce qui me fascinerait dans l’époque à laquelle on vit. La fascination signifie en quelque sorte que quelqu’un exerce une forme d’emprise sur ma personne. Je ne m’imagine pas être sous l’emprise de qui que ce soit, j’ai toujours été très indépendante.
Propos recueillis par Adeline Journet
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