Cheek passe en revue (de Web) une actu internationale.
Sur Twitter, tout est possible, même créer un hashtag pour se moquer d’une victime de viol. #Jadapose a fait son apparition après que Jada, une adolescente américaine, a raconté son histoire sordide à la presse. Droguée et violée lors d’une soirée “chez l’ami d’un ami” à Houston en juin dernier, elle a découvert sa propre agression sur le Web lorsque des photos la présentant allongée et à demi-nue ont commencé à circuler. Elle était inconsciente sur le moment et n’en a gardé aucun souvenir.
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Lorsque, mardi 8 juillet, la jeune fille à bout dénonce ce harcèlement au journal Khou, survient la seconde salve: le hashtag #jadapose. Les internautes s’amusent à imiter la pose de la jeune fille inerte au sol, prennent une photo -voire une vidéo– et la partagent avec le fameux mot-clé. La journaliste Caitlin Dewey du Washington Post mentionne 3000 utilisations du hashtag moins de 24 heures après son apparition. Heureusement, une vague de twittos citoyens s’est emparée du hashtag pour s’insurger contre ces moqueries déplacées, et un contre-hashtag a depuis fait son apparition: #jadacounterpose.
Mathilde Delhaume
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