Le Finlandais Jaakko Eino Kalevi se produit fin avril 2014 dans le cadre de Stage of the Art au Festival de Hyères. Entretien envapé avec ce chevelu nordique dont on va beaucoup parler.
Signé sur le label anglais Domino (Franz Ferdinand, Arctic Monkeys), le Finlandais Jaakko Eino Kalevi s’est spécialisé dans une pop lo-fi, aérienne et mélodique, que l’on pourra découvrir sur scène dans le cadre des concerts Stage of the Art au Festival de Hyères. Depuis Helsinki où il habite, il nous a fixé un rendez-vous téléphonique à neuf heures du matin -horaire inhabituel pour un musicien, mais Jaakko exerce au quotidien le métier de conducteur de tramways, ceci explique cela. À en juger par ses réponses floues et sa voix traînante à l’autre bout du fil, nous l’avons apparemment tiré du lit.
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Tu es finlandais, quand as-tu joué en France pour la première fois?
Je n’ai jamais vraiment joué en France, sauf en première partie d’un groupe de potes, K-X-P, il y a quelques années. Mais je ne me rappelle pas dans quelles villes. Quoique… Maintenant que j’y pense, je crois qu’en fait je n’étais pas avec eux pour cette tournée française, donc je n’ai jamais joué en France.
Il me semblait pourtant que tu avais joué à Paris en février 2014, à la Flèche d’or…
Ah oui oui, c’est vrai. Désolé, je viens de me réveiller…
Hyères est un festival de mode et de photo: penses-tu que la musique et le style sont indissociables?
Oui, quelque part. Dans les groupes que j’écoute, ce qu’ils dégagent visuellement me touche forcément un peu. Ça fait partie de la musique, c’est important.
Tu portes souvent des pulls incroyables: où les achètes-tu?
Dans différents endroits, je ne pourrais pas les nommer. En Finlande et ailleurs, le plus souvent dans des magasins vintage.
Tu portes également le cheveu extrêmement long: s’agit-il d’un acte subversif?
Non, car ça ne choque personne. Ce n’est pas quelque chose de réfléchi, c’est juste arrivé comme ça, car je ne me suis pas coupé les cheveux depuis huit ans.
Comment sera ton live à Hyères, à quoi peut-on s’attendre?
Je vais jouer avec un batteur et un saxophoniste. Ce dernier ne m’accompagne pas très souvent en ce moment, uniquement pour les grandes occasions.
En tant que spectateur, qu’est-ce qu’un concert réussi pour toi?
Ça dépend. Un des groupes que j’ai préférés en live, c’est My Bloody Valentine: ils n’avaient presque pas de lumières, c’était très sombre. Ils n’étaient pas du tout dans la performance, ils jouaient simplement, sans se préoccuper du public.
Et en tant que musicien, quand sais-tu que tu as réussi un concert?
Quand je ressens quelque chose. Ce n’est pas forcément lié à l’exécution d’une chanson ou à la réaction du public, c’est sans raison.
Propos recueillis (laborieusement) par Faustine Kopiejwski
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