On a lu et on vous conseille cet article sur les IVG médicamenteuses et l’arrêt de travail.
“Depuis le 5 juin, un décret permet aux sages-femmes de réaliser des interruptions volontaires de grossesse (IVG) médicamenteuses. Ce qui n’a pas plu au Syndicat national des gynécologues et obstétriciens de France (Syngof), qui l’a fait savoir dans un communiqué.
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Un discours plein de mépris pour les sages-femmes, qui n’auraient notamment pas les compétences pour délivrer un arrêt de travail de quatre jours ni le renouveler. Mais aussi envers les femmes dont l’IVG “se passe bien”. C’est du moins ce qu’on peut interpréter des mots de la docteure Elisabeth Paganelli postés sur la page Facebook du Syngof: ‘Soit il y a une complication et la patiente a dû être vue aux urgences gynécologiques pour hémorragie et l’arrêt de travail est prescrit pour complications; soit tout se passe bien et on propose à la patiente de choisir le jour de l’expulsion un jour férié avec un adulte, si possible le compagnon ou une amie, ou de poser un jour de congé (cela lui évite de donner un arrêt de travail à son employeur et de craindre de devoir s’expliquer avec ses collègues). […] Si on considère que la femme est l’égale de l’homme au sein du travail et qu’elle puisse enfin être payée comme l’homme et avec égalité, il faut que les professionnels de santé évitent les arrêts de travail injustifiés à leurs patientes.’”
Repéré par une journaliste de Slate, Daphné Leportois, ce post Facebook écrit par la médecin Elisabeth Paganelli et publié sur la page officiel du Syndicat national des gynécologues et obstétriciens de France montre bien la misogynie latente au sein de cette profession. Au nom de l’égalité femmes-hommes, cette gynécologue propose tout simplement de ne pas accorder d’arrêt de travail en cas d’IVG médicamenteuse “qui se passe bien”, incitant ainsi les femmes à avorter un jour férié ou à prendre un jour de congé.
À lire le plus vite possible sur le site de Slate.
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