Cheek passe en revue (de Web) une actu internationale.
Sorti en salles ce mercredi 18 novembre, le dernier volet de Hunger Games: La Révolte, partie 2, -trilogie trépidante dans laquelle Jennifer Lawrence incarne Katniss Everdeen, une guerrière à la tête d’une révolution sanglante qui se prépare contre le Capitole- était attendu dans le monde entier.
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Ses fans israéliens n’étaient pas en reste, et pourtant, à Bnei Brak, au nord-est de Tel Aviv, pas une seule affiche représentant l’actrice n’a été collée sur les murs de la ville, où seul le “geai moqueur” a été placardé.
Instagram/Seanvbradley
En effet, comme l’explique Haaretz, l’un des plus grands quotidiens nationaux en Israël, “les posters représentant des femmes sont souvent déchirés à Jerusalem, tandis qu’à Bnei Brak, ils sont tout simplement interdits”. En effet, à Bnei Brak, obtenir le droit de placarder une campagne où figurerait une femme est un véritable combat.
En ce qui concerne l’affiche de Hunger Games avec Jennifer Lawrence, le quotidien affirme que la municipalité de Bnei Brak, une ville peuplée majoritairement de juifs ultra-orthodoxes, a déclaré qu’une réglementation empêchait de placarder des affiches sur lesquelles le physique des femmes “inciterait les sentiments des résidents”. En revanche, celle de Jérusalem a soutenu que cette règlementation ne justifiait pas le cas présent. Cependant, Liron Suissa, en charge du marketing de la compagnie à l’origine des affiches, Nur Star Media, confirme que ça n’est pas la première fois qu’ils se retiennent d’afficher des images sur lesquelles figurent des femmes à Jérusalem, et se désole sur le site d’Haaretz : “Nous sommes malheureusement sujets à des contraintes non officielles qui nous forcent à être précautionneux. Nous autorisons tout, mais nous recommandons aux clients d’opter pour un autre visuel lorsque nécessaire. C’est à eux que revient la décision, et souvent, ils préfèrent ne pas prendre le risque.” Malheureusement, le courage de Katniss Everdeen n’est pas contagieux.
Zisla Tortello
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