On a lu pour vous cette tribune de l’actrice Isabelle Adjani sur le site du Journal du Dimanche et on vous la conseille fortement.
“En France, il y a les trois G: galanterie, grivoiserie, goujaterie. Glisser de l’une à l’autre jusqu’à la violence en prétextant le jeu de la séduction est une des armes de l’arsenal de défense des prédateurs et des harceleurs. De ceux qui prétendent que ces femmes ne sont pas si innocentes, car elles-mêmes se prêtent à ce jeu qui fait partie de notre culture. Dans les maisons de production ou chez les décideurs, j’ai souvent entendu: ‘Toutes des salopes, toutes des putes de toute façon, ces actrices!’
{"type":"Pave-Haut2-Desktop","device":"desktop"}
Mais ce n’est pas un jeu et il est grand temps de rappeler que dans libertinage il y a liberté et que quand une femme dit non, elle dit non, que son corps lui appartient et qu’elle seule est libre d’en disposer. Quand une actrice se fait séduisante pour décrocher un rôle, ce n’est pas pour se faire violer!”
Après les révélations du New Yorker et du New York Times concernant le producteur américain Harvey Weinstein, l’actrice Isabelle Adjani signe une tribune dans le Journal du Dimanche pour dénoncer l’impunité dont bénéficient “les prédateurs et les harceleurs” dans le milieu du cinéma et rappelle que les femmes sont “libres de baiser, libres d’avorter” et “libres de parler!”.
À lire le plus vite possible sur le site du Journal du Dimanche.
{"type":"Banniere-Basse","device":"desktop"}