Mardi 14 mai, le Sénat d’Alabama a adopté un projet de loi interdisant l’IVG dans l’Etat américain, même en cas de viol ou d’inceste. Si la mesure est l’une des plus restrictives mises en place aux Etats-Unis concernant le droit à l’avortement, d’autres Etats ont, ces derniers temps, piétiné les droits des femmes à disposer de leur corps. C’est notamment le cas de la Géorgie qui devenait, mardi 7 mai, le quatrième territoire à interdire l’avortement dès que les battements du cœur du fœtus peuvent être détectés, soit à environ six semaines de grossesse.
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Si l’actrice Alyssa Milano appelait à une “grève du sexe” en réaction à cette loi, l’interdiction pure et simple de l’avortement en Alabama donne lieu à une vague d’indignation mondiale sur Instagram, où les utilisateur·rice·s postent, à l’instar de Cara Delevingne, un visuel indiquant “Men should’nt be making laws about women’s bodies” (“Les hommes ne devraient pas légiférer sur le corps des femmes”).
D’autres, comme Rihanna, ont posté une photo réunissant les portraits des hommes -tous blancs et âgés- à l’origine de cette loi liberticide, qui fait revenir les Etats-Unis 46 ans en arrière.
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Clotilde Dupin
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