Si vous ne deviez voir qu’une seule vidéo aujourd’hui, ce serait celle de Konbini News dans laquelle Inès Rau, première playmate transgenre, se confie sur sa transidentité.
“Vous savez l’homme est toujours en moi parce qu’on a tous un homme et une femme, sauf que moi, ces deux polarités, masculine et féminine, sont beaucoup plus exacerbées et vivent, brûlent en moi avec beaucoup plus d’intensité. Je suis plus homme et plus femme encore que ce que j’aurais pu être si je n’avais pas été une personne transsexuelle. Je me sens une super femme, et en même temps tout le masculin en moi n’en est que plus précieux, parce que c’est comme mes origines, donc je les chéris. J’ai l’impression d’avoir des super-pouvoirs en fait.” Ces propos, recueillis par le média Konbini News, sont ceux d’Inès Rau, première transgenre à poser pour le magazine américain Playboy.
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Dans cette courte vidéo de 2 minutes, publiée jeudi 29 novembre, la vingtenaire raconte son parcours et le rapport qu’elle entretient avec sa transidentité. Elle évoque son coming-out suite à la proposition de la revue érotique de l’engager, et la transphobie dont elle a été victime. Mais la jeune femme ne se laisse pas abattre: “Ca m’a fait mal au coeur quelques jours, oui. Mais moi je m’en tape de ce que les gens pensent. Je suis bien dans ma peau”. Si Inès Rau ne veut pas être qualifiée de modèle à suivre, elle est fière d’être “un exemple de réussite, de courage, de volonté, d’être une personne qui s’accepte, qui s’aime, qui s’écoute et qui va au bout de sa nature et de sa vérité, d’un point de vue universel, pas forcément que pour les personnes transgenres”. Pour finir, la mannequin est catégorique: pour les futures interviews, arrêtez de lui parler de sa “chatte”, et de ne la voir que comme une personne transgenre.
Wendy Le Neillon
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