Les municipales 2014 sont pour elles l’occasion de passer en première ligne. Qu’elles soient têtes de liste ou dans la garde rapprochée de candidats d’envergure, elles nous dévoilent les coulisses de leur campagne.
À 39 ans, Delphine Bürkli se lance comme tête de liste UMP aux prochaines élections municipales dans le 9ème arrondissement de Paris. Déjà candidate aux dernières municipales -elle était la benjamine de l’UMP à Paris- cette native du 9ème et ancienne protégée de Philippe Séguin retente sa chance dans un arrondissement en pleine métamorphose.
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Ta première promesse de campagne?
Je veux proposer aux habitants du 9ème un projet concret et réaliste qui améliore vraiment leur cadre de vie. Le 9ème, c’est d’abord l’arrondissement le moins bien doté en espaces verts -seulement cinq petits squares. Mon premier engagement, c’est celui d’augmenter de 50% la surface d’espaces verts accessibles dans l’arrondissement, que ce soit en agrandissant des squares quand cela est possible, en aménageant des jardins partagés et pédagogiques ou en créant des îlots de verdure. Autrement dit, de repenser la rue en véritable lieu de vie, notamment à destination des nombreux enfants et jeunes qui composent cet arrondissement (plus de 20% de la population).
Ton premier meeting?
Je l’ai consacré à la culture dans le 9ème. Cet arrondissement est celui des arts: il abrite une dizaine de théâtres, 4 salles de spectacle, l’Opéra Garnier, sans oublier l’Hôtel des Ventes de Drouot qui est un poumon économique essentiel de l’arrondissement. Ce fut l’occasion d’évoquer avec les habitants le développement de l’enseignement artistique dans l’arrondissement, d’aborder le devenir du conservatoire et le développement de l’offre culturelle.
Ton premier discours?
Le premier, je ne m’en souviens pas, il date de quelques années! (Sourire.) Mais le dernier, pas plus tard que ce matin (ndlr: le samedi 6 décembre 2013) à la Mairie du 9ème où j’ai eu l’opportunité de célébrer le mariage de deux administrés de la rue Henri Monnier.
Ton premier porte-à-porte?
C’est une pratique politique que j’affectionne particulièrement, y compris hors période électorale. C’est un moyen efficace d’aller à la rencontre des habitants qui, pour la plupart, ne souhaitent pas se déplacer dans les permanences politiques mais ont des choses à dire à leurs élus. Récemment, rue de Bellefond, les riverains m’ont interpellée sur la problématique des antennes-relais. Faire du porte à porte, c’est aller prendre le pouls des habitants, être à l’écoute de leurs préoccupations.
Ton premier marché?
Le marché du square d’Anvers dans le nord de l’arrondissement, que je fréquente aussi régulièrement que possible le vendredi en fin de journée.
Ta première déconvenue?
Celle de m’être heurtée à la rigidité de la gauche sur le devenir de l’hôtel de Choudens, situé 21, rue Blanche, connu pour avoir abrité la célèbre école de théâtre de la rue Blanche, d’où sont sortis tous les plus grands comédiens français du 20e siècle, tel Jean-Paul Belmondo. La mairie de Paris a choisi de brader cet hôtel particulier, qui constituait un joyau dans son patrimoine, à un marchand de biens.
Ta première interview?
Dans le cadre de cette campagne municipale, pour un magazine indépendant et local, Georges et Lorette. J’ai été interrogée sur les enjeux de cette campagne et j’ai présenté mes priorités pour le 9ème.
Ton premier tweet de campagne?
@nkm_paris Fière de porter le #renouveau pour #Paris aux côtés de @nk_m! #Paris9 #Municipales2014
Ta première photo officielle?
Pour cette campagne, celle de mon premier document actuellement distribué dans l’arrondissement.
Tes premiers pas en politique?
Au milieu des années 90, aux côtés de Philippe Séguin.
Premier ou deuxième tour?
Je veux convaincre, avec mon équipe, de la pertinence de notre projet pour les Parisiens du 9ème jusqu’au 30 mars, dans l’espoir qu’ils nous accordent leur confiance pour les six prochaines années.
Premier mandat d’une longue série?
Pour cet arrondissement, je veux incarner un renouvellement des idées, mais aussi de nouvelles pratiques politiques qui passent par la limitation des mandats dans le temps. Parce que je considère qu’il faut inventer une nouvelle relation entre les élus et leurs concitoyens, plus directe, plus efficace, plus responsable, je ne suis pas favorable au cumul des mandats. Si les habitants du 9ème m’accordent leur confiance en mars prochain, j’exercerai ce mandat avec passion et dévouement dans l’intérêt du collectif.
Propos recueillis par Julia Tissier
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