On a lu pour vous cet article sur le féminisme et le sexe de la chroniqueuse Maïa Mazaurette sur le site de M Le Mag et on vous la conseille fortement.
“Reste les hommes féministes. Remarque préliminaire: un homme capable d’une telle revendication, même en 2018, a du courage. Or sous la couette, ça n’est pas complètement anodin: la confiance en soi limite les accidents d’impuissance (ce sont les hommes les plus machos qui ont le plus de pannes). Savoir contester les normes sociales étend évidemment les possibilités sexuelles. Un allié de la cause sera débarrassé de toutes sortes de croyances incapacitantes: ‘Les femmes sont compliquées’ (pas vraiment, quand on s’intéresse à leur corps), ‘les femmes ont forcément moins de désir’ (pas vraiment, quand on fait un effort), ‘le rapport s’arrête après l’éjaculation’ (car comme chacun sait, la Terre cesse instantanément de tourner une fois la sainte semence répandue).
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En prenant en charge sa part des tâches domestiques (pour rappel, la moitié, c’est 50 %), l’homme féministe laisse plus de temps à sa compagne pour les acrobaties nocturnes, et la met de meilleure humeur (Journal of Family Psychology, 2016; seules les anciennes études montrent qu’une répartition traditionnelle des corvées aboutit à des relations sexuelles plus fréquentes. Les temps ont changé. Et de toute façon, la fréquence ne garantit pas la satisfaction).”
La chroniqueuse Maïa Mazaurette démontre que, contrairement à ce qu’affirment les opposant·e·s au #MeToo, le féminisme favorise la liberté sexuelle plutôt que de la limiter, et que les hommes et les femmes féministes gagnent en désir et en plaisir (si l’on ose dire) à tous les coups.
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