Le nouvel épisode du feuilleton mode présenté par Mademoiselle Agnès et réalisé par Loïc Prigent est diffusé ce soir à 22h30 sur Canal +. Trois moments à guetter sur son canapé.
Les danseuses de Rick Owens = le moment puissant
C’était l’un des temps forts de la Fashion Week: au lieu de mannequins, Rick Owens a recruté trois compagnies de danse pour son défilé au Palais Omnisports de Bercy. Dans la séquence qui lui est consacrée, on assiste, un peu circonspects, à la prière des danseuses avant d’entrer en scène: “Dieu, fais qu’on se souvienne de nos pas et qu’on prenne du plaisir à danser.” L’instant d’après, comme si on y était, on vibre devant la puissance symbolique que dégage cet étrange ballet de guerrières grimaçantes, noires en grande majorité et aux physiques dépareillés. Une preuve chorégraphiée qu’audace et diversité peuvent encore s’infiltrer dans les milieux les plus codifiés.
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Le défilé catastrophe de Christophe Guillarmé = le moment embarrassant
Ce créateur originaire d’Antibes, qui a participé en 2010 à La Ferme célébrités en Afrique, défilait dans un garage Renault de République. Totalement dépassé par les événements, le styliste est incapable de briefer les filles sur ce qu’elles doivent porter, hurle sur son staff avant de s’apercevoir qu’il est en tort et lâche finalement, à une mannequin un peu trop svelte pour remplir une robe bustier rose bonbon, la phrase la plus mythique du documentaire: “Grossis toi pour que ça tienne.” Ça ne s’invente pas.
Le fashion faux-pas de Pharrell Williams = le moment liquéfiant
Venu présenter sa collection de lunettes pour Moncler, Pharrell Williams débarque dans la boutique de la rue Saint-Honoré en poussant des cris d’animal en rut -manière comme une autre d’exprimer sa grande joie d’être là, parmi toutes ces doudounes. Quelques minutes plus tard, c’est la conférence de presse. On lui pose la question qui tue: “Quel est le pire fashion faux-pas que l’on puisse faire avec des lunettes?” Et Pharell de répondre: “Probablement ce que je suis en train de faire, les porter à l’intérieur.” Une autodérision qui érotise totalement Mademoiselle Agnès, qui conduit la mini-interview qui suit, liquéfiée.
Faustine Kopiejwski
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