“Aujourd’hui, Instagram a recommencé en supprimant à nouveau une photo de notre modèle portant du 54 en culotte et qui n’a rien de choquant […].” Ce coup de gueule, c’est Margaux Faes, fondatrice de Petit Patron -une ligne de patrons de couture destinée aux débutants-, qui le pousse sur le compte Instagram de sa marque.
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Pour faire la promotion de ses nouveaux modèles de lingerie, Petit Patron a en effet posté un cliché montrant quatre femmes en sous-vêtements, dont l’une simplement vêtue d’une petite culotte et portant une taille 54. Malgré le respect des règles d’Instagram -les tétons de la mannequin topless sont dissimulés-, la photo s’est vue supprimer par le réseau social, dont la créatrice dénonce aujourd’hui la grossophobie. “Instagram fait clairement preuve de grossophobie puisqu’il ne touche pas aux milliers de photos de gros plans sur les culs en string, aux photos nues d’Emily Ratajkowski alors que ces photos sont clairement explicites”, s’insurge la jeune femme. Si la pudibonderie d’Instagram a toujours été discriminante pour les femmes, elle l’est encore davantage pour les femmes grosses. Ou quand un algorithme se fait le triste reflet d’une société.
Wendy Le Neillon
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