Si la Suédoise Gnucci a un pied dans le hip hop, elle brasse tous les styles, du dancehall à la musique de club. En tournée française du 22 au 29 mars dans le cadre du festival Les Femmes s’en mêlent, elle a répondu à nos questions.
Le festival est né en 1997: que faisais-tu cette année-là?
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Cette année-là, j’ai gagné un concours de talents avec ma sœur Tijana, on a fait une performance de danse et on a tout déchiré.
Est-ce que jouer dans un festival 100% féminin veut dire quelque chose pour toi?
Ça veut dire 100% d’amour!
Un cliché sur les femmes qui te semble absolument faux?
Que nous n’existons pas ou que nous devons être traitées comme une niche. Un festival au line-up 100% féminin ne veut pas dire que peu de femmes font de la musique, qu’on est des raretés. C’est juste que les promoteurs sont complètement nuls et qu’ils continuent de reproduire et répéter le même schéma sacré: programmer des groupes de mecs.
Un cliché sur les femmes qui te semble absolument vrai?
Qu’on nous pose des questions du genre “C’est comment d’être une femme? Qu’est-ce que tu penses des femmes?”, etc. On ne demande pas aux hommes ce que ça fait d’être un homme.
Donne-nous 3 bonnes raisons de venir voir tes concerts aux Femmes s’en mêlent?
1. Ma Dj, Bella Boo.
2. Cette vidéo.
3. Ou celle-ci.
Quelle autre artiste à l’affiche du festival aimerais-tu voir?
J’espère que je vais pouvoir regarder DENA et Karol Conka, je sais déjà sans l’ombre d’un doute que le concert de Linkoban va être super et je suis très excitée à l’idée de jouer dans le même festival que le gang de Barbi(e)turix.
En dehors de la musique, où aimerais-tu voir plus de femmes?
Partout.
Au quotidien, quelles femmes t’inspirent?
Ma mère, ma belle-mère, Beyoncé, Chimamanda Ngozi Adichie, Gudrun Schyman, Tavi Gevinson, Xinran, Lil’Kim, Barbara Kruger ou Dawn Wiener, pour nommer les premières qui me viennent à l’esprit.
Propos recueillis par Faustine Kopiejwski
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