Cheek passe en revue (de Web) une actu internationale.
Ce week-end, un documentaire intitulé Hot Girls Wanted et présenté au Festival de Sundance n’est pas passé inaperçu. Et pour cause, son sujet, la pornographie adolescente, a interpellé les spectateurs.
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Ses deux réalisatrices, Jill Bauer et Ronna Gradus, anciennes journalistes, ont commencé à s’intéresser aux jeunes garçons consommateurs de porno. Au cours de leur enquête, elles se rendent dans des lycées et font une découverte inattendue: de nombreuses adolescentes s’essayent au porno pour gagner quelques dollars, sortir de leur quotidien et pourquoi pas devenir célèbres.
À travers Hot Girls Wanted, Jill Bauer et Ronna Gradus ont voulu montrer les conséquences néfastes d’une sexualisation trop précoce des jeunes femmes.
Certaines scènes du documentaires sont très crues et même Jill Bauer a parfois eu du mal à regarder le film dans son intégralité: “On a demandé à notre monteuse de regarder pour nous et de faire les choix.”
À travers Hot Girls Wanted, Jill Bauer et Ronna Gradus ont voulu montrer les conséquences néfastes d’une sexualisation trop précoce des jeunes femmes. Dans leur vidéo de présentation (Cf. ci-dessous), les deux réalisatrices expliquent que leur but n’est pas de faire du sensationnel, mais d’avertir les jeunes filles, les parents et d’alerter le gouvernement américain.
En effet, le documentaire montre combien il est aisé pour un pseudo-producteur porno de recruter des filles, âgées de seulement 18 ans. Une annonce sur Craigslist et le tour est joué.
Tressa, 18 ans, explique qu’elle a gagné 25 000 dollars en quatre mois
Tressa, lycéenne de 18 ans, est passée entre les mains d’un de ces producteurs porno. Avec du recul, elle avoue avoir voulu échapper à sa ville natale, au Texas, et reconnaît qu’il est facile de profiter d’une fille à peine majeure. Elle explique qu’elle a gagné 25 000 dollars en quatre mois, mais qu’après de multiples dépenses -lingerie, maquillage, manucures, et même tests du VIH- il ne lui restait plus que 2000 dollars quand elle a quitté le “business”.
Camille Thorin
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