On a lu pour vous cet article qui démonte le mythe du multitasking féminin, et on vous le recommande.
“Patricia Hirsch et son équipe de l’Université d’Aix-la-Chapelle ont demandé à 96 participants, 48 hommes et 48 femmes, de se prêter à un test faisant intervenir deux tâches de classement de chiffres ou de lettres. Les cobayes devaient, en appuyant sur des touches avec l’index ou le majeur, les classer selon qu’il s’agissait de consonnes ou de voyelles d’une part, ou de chiffres pairs ou impairs d’autre part. Les tâches étaient à faire soit successivement pour évaluer les capacités de multitasking dit séquentiel, soit simultanément pour mettre au défi le multitasking concurrentiel. Les scientifiques ont mesuré les temps de réaction des hommes et des femmes, ainsi que la justesse de leurs réponses. Résultat, pour les deux types d’exercices, jongler entre deux tâches entraîne sans surprise des scores moins bons et des temps de réaction plus longs, comparativement à une tâche unique. Mais surtout, aucune différence significative n’a pu être établie entre les deux sexes, quel que soit le type de multitasking mobilisé. En résumé, hommes et femmes étaient aussi nuls lorsqu’il s’agissait de faire plusieurs choses à la fois.”
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Dans cet article, Le Temps revient sur une étude scientifique parue le 14 août dernier, qui démontre que la supposée aptitude des femmes au multitasking n’a rien de naturel, et que ce stéréotype aurait tendance à justifier l’inégale répartition des tâches ménagères entre les femmes et les hommes.
À lire le plus vite possible sur letemps.ch.
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