On a lu pour vous cet article de Libération qui propose dix raisons d’être -encore- féministe en France, et on vous le conseille fortement.
“Oui, il y a toujours dix (au moins) bonnes raisons d’être féministe. […]
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3- Parce qu’il y a des féminicides
Le chiffre est implacable et surtout immuable: une femme meurt tous les trois jours sous les coups d’un conjoint (ou d’un ex-conjoint) comme l’a encore confirmé le ministère de l’Intérieur l’an passé. C’est ainsi que chaque année, plus de 100 femmes sont tuées en France. […]
7- Parce que pubs sexistes et marketing rose fleurissent
Il y a cette publicité, omniprésente dans le métro parisien depuis quelques semaines, sur laquelle on voit une femme à la sortie de l’école, accompagnée de cette phrase: ‘16 h 35, l’heure des mamans’; cette vente privée sur Internet dans laquelle les DVD Barbie et Anastasia sont rangés dans la catégorie des ‘classiques pour filles’; ce grand magasin qui préfère ajouter des écriteaux ‘jouets filles’ et ‘jouets garçons’ au cas où la segmentation bleu-rose de son rayon ne soit pas assez explicite; ou encore cette différence d’un euro et trente centimes entre la version ‘féminine’ et ‘masculine’ du même bas de pyjama pour enfant (on appelle cela ‘taxe rose’). Bref, vous avez saisi: en 2018, les stéréotypes genrés n’ont pas valsé.”
Parce qu’une piqûre de rappel fait toujours du bien, Libération a dressé mercredi 12 septembre une liste de 10 raisons d’être féministe. Les journalistes Catherine Mallaval et Anaïs Moran rappellent ainsi que “les droits acquis sont toujours fragiles” -comme en témoignent les propos du président du Syndicat national des gynécologues-obstétriciens rapportés dans Quotidien mardi 11 septembre-, que “lors des rapports sexuels, l’orgasme est dans 90 % des cas atteint par les hommes, alors qu’il ne l’est systématiquement que par… 16 % des femmes”, qu’il existe encore, à travail de valeur égale, un “écart de salaire entre les femmes et les hommes de 9%”, ou encore qu’en 2018, “la France ne peut toujours pas s’honorer d’avoir eu une présidente à l’Assemblée, au Sénat et de la République”.
Dix points auxquels on pourrait ajouter le problème du harcèlement de rue, celui des violences gynécologiques ou la pression liée à la maternité qui pèse sur les femmes. Alors on continue de s’indigner, de manifester, ou simplement de reprendre son collègue amateur de blagues potaches-sexistes. Le combat n’est pas terminé!
À lire le plus rapidement possible sur le site de Libération.
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