Cheek passe en revue (de Web) une actu internationale.
Hier Sony, aujourd’hui Coca Cola: la campagne publicitaire sexiste et graveleuse deviendrait-elle un sport national? À regarder les visuels du lancement de Fairlife -un lait fort en protéine, en calcium et faible en sucre- on pourrait se questionner sur le sens du message: “Drink what she’s wearing”. Faut-il voir la femme comme une pompe à lait, ou bien jouer à la dévêtir?
“Ce qui a trait à la bonne santé est sexy, le sexe fait vendre, c’est du moins ce que doit souhaiter Coca Cola.”
Très finement, le Business Insider s’interroge sur les flaques gisant à leurs pieds: peut-être ces femmes souffrent-elles de problèmes digestifs liés à l’intolérance au lactose, et pourraient s’en débarrasser grâce à Fairlife? Plus sobrement, dans Take Part, la contributrice Samantha Cowan s’intéresse à cette publicité “qui présente une belle brune à la plastique de rêve, vêtue d’une mini-robe ruisselante de produits laitiers” et affirme que “ce qui a trait à la bonne santé est sexy, le sexe fait vendre, c’est du moins ce que doit souhaiter Coca Cola”. Certains twittos s’insurgent, et oscillent entre “risqué”, “perturbateur” ou “Ewwwwwwwwwwww!”. L’idée ne rallie apparemment pas tous les consommateurs.
Issu d’un partenariat entre Coca Cola et Select Milk Producers, Inc., le produit, lancé en février dans le Minnesota, sera commercialisé dans l’ensemble du pays à partir de décembre prochain. Pour Sandy Douglas, responsable clientèle de Coca Cola en Amérique du Nord, il s’agit d’une “premiumisation” du lait: le produit sera vendu le double du prix habituel! Et s’il vous plaît, “l’argent devrait couler à flot”, rapporte The Independent. Sur le dos des femmes?
M.D.