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“Loin du cliché de la praticienne un peu bécasse, Ivan Jablonka a découvert ‘douze femmes brillantes, intelligentes, battantes’, qui lui ont raconté, lors d’entretiens souvent tard le soir, la fierté du travail bien fait, d’une séance réussie, des corps qu’elles voient: une cicatrice, des bourrelets en cascade, la chirurgie esthétique, une grande maigreur. ‘Rien de pire que de masser des os’, dit l’une d’elles. Elles évoquent aussi la pénibilité, les horaires, le petit salaire: ‘Comme dans la restauration, il y a toujours du travail, mais les salaires sont bas, le métier épuisant, une hiérarchie et des clients à servir.’
À l’occasion de la sortie du livre Le Corps des Autres de l’historien Ivan Jablonka, Libération évoque le quotidien des esthéticiennes, ces “invisibles” au métier dévalorisé et aux premières loges pour recueillir “la souffrance humaine”.
À lire le plus vite possible sur le site de Libération.