On a lu pour vous cet article sur nos murs Facebook où se multiplient les analyses politiques à la petite semaine en période électorale, et on vous le recommande.
“Que Facebook se réserve le droit d’utiliser mes photos pour en faire de la pub, passe encore. Ça ne me réjouit pas des masses mais, à la limite, j’ai signé (certes bêtement) pour ça et donc tant pis pour moi. Mais ça, là, ce déferlement de vos pensées (disons-le, pardon, rarement d’une qualité exceptionnelle) je n’ai pas signé pour ça. Si vous êtes honnêtes, vous non plus d’ailleurs.
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Pourquoi? Parce que quand on veut un avis politique d’un ami, on prend son petit téléphone et on écrit le petit SMS. Exemple:
‘Hey! Salut salut! Tu vas faire quoi pour les élections toi? J’arrive pas à me décider.’
‘Hey! Salut salut! Tu trouves pas ça méga abusé toi les gens qui ne veulent pas voter? Moi ça me débecte.’
‘Hey! Salut salut! Impossible de voter Macron, moi, je hais ce mec… J’en peux plus qu’on me dise que je fais le jeu du FN.’
Et puis allez, folie, vous pouvez ajouter: ‘On boit un café/des bières bientôt pour en parler plus longuement?’
Mais en aucun cas, on impose son analyse politique à ses centaines d’amis, dont ce pauvre Jean-Michel que vous avez connu en grande section de maternelle. Ce ne sont pas des manières.”
Dans un article-coup de gueule bienvenu, la journaliste Renée Greusard ironise sur nos timelines Facebook, devenues depuis quelques jours le déversoir verbal d’éditorialistes improvisés, qui jugent bon d’inonder leurs friends de leurs analyses pas toujours pertinentes sur l’entre-deux-tours tendu que nous vivons actuellement. Elle nous livre par la même occasion un florilège des meilleurs (pires?) exemples recensés sur sa propre timeline.
À lire le plus vite possible sur le site de L’Obs.
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