“Il y a une très vieille dame que j’adore qui m’a dit ‘moi je regrette de ne plus être sifflée’. Alors, je vais vous dire, ça tient à l’éducation de chacun, et au fond, est-ce que l’État doit règlementer, c’est ça l’hyper-réglementation. Est-ce que l’État a vocation à règlementer tous les comportements. Moi, je le crois pas. […] Que l’État inflige une infraction, je crois que c’est 90 euros pour avoir sifflé, là aussi, on déconne complètement.” Hier, le célèbre avocat Éric Dupond-Moretti, invité de Jean-Jacques Bourdin dans l’émission Bourdin Direct sur RMC, a critiqué la nouvelle infraction d’outrage sexiste créée par la loi contre les violences sexistes et sexuelles.
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Ne lui parlez pas non plus de féminisme puisque lui n’y voit qu’une “guerre des sexes” avec “une véritable hystérisation”. Quant aux mouvements #MeToo et #BalanceTonPorc, l’avocat déclare: “Qu’on libère la parole de la femme, qu’on se préoccupe des femmes qui sont victimes, oui c’est un véritable progrès. Qu’en revanche, le filtre de ces plaintes, ce soit les réseaux sociaux, je suis pas d’accord avec ça. Le filtre de ces plaintes, c’est la justice avec ses règles.” On tient à rappeler à Dupond-Moretti que le viol est un crime au taux de plainte très faible, et qu’il est souvent requalifié en agression sexuelle, ce qui entraîne une correctionnalisation et des peines plus courtes.
J.T.
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