Cheek passe en revue (de Web) une actu internationale.
Depuis deux jours, la fast fashion est à nouveau montrée du doigt. Au Royaume-Uni, deux clientes galloises de Primark viennent en effet de révéler coup sur coup qu’elles avaient trouvé sur l’étiquette de leur robe ces mots alarmants: “Forced to work exhausting hours” (Ndlr: “Obligé de travailler des heures épuisantes”) et “Degrading sweatshop conditions” (Ndlr: conditions de travail misérables). Alors que l’enseigne assure enquêter sur l’origine des étiquettes, ces deux appels à l’aide successifs font écho à celui d’un ouvrier chinois ayant glissé un message dans une boîte de décorations à destination des États-Unis, découvert en 2012. Un an après l’effondrement du Rana Plaza au Bangladesh l’année dernière, l’affaire Primark illustre à nouveau le malaise qui gagne l’industrie textile.
{"type":"Pave-Haut2-Desktop"}
Si les marques de vêtements pas chers font le bonheur des Occidentaux, leur fabrication dans des pays pauvres n’est généralement pas glorieuse, entre salaires de misère, travail des enfants et absence de sécurité. L’épisode Primark vient s’ajouter à la liste de révélations faisant de l’ombre à toute cette industrie, et devrait accentuer la prise de conscience des consommateurs, encouragés à pratiquer un shopping plus éthique.
M.L.
{"type":"Banniere-Basse"}