À chacune ses armes pour répondre à une agression. À défaut de pouvoir porter plainte, la dessinatrice Diglee a choisi de riposter avec son crayon, en publiant ce matin sur son blog un long post, en images, relatant son expérience du harcèlement de rue. Comme tant d’autres, malheureusement, la jeune femme a régulièrement payé le fait de se promener en minijupe à Paris.
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À travers son post, elle explique sa prise de conscience progressive de l’ampleur du phénomène, grâce aux dénonciations qui se multiplient depuis deux ans. Et rappelle que les hommes n’ont souvent pas conscience de ce qu’endurent quotidiennement les femmes dans un espace public sous domination masculine. Elle justifie ainsi sa démarche: “Parmi le florilège de tentatives d’abolition des différences hommes-femmes que j’entreprends au quotidien, la dénonciation du harcèlement de rue semblait être un premier pas ÉVIDENT.” Avec humour mais aussi avec sérieux, la dessinatrice rappelle qu’aujourd’hui encore, pour les femmes, la rue est toujours associée au danger. L’intégralité du post est à lire sur le blog de Diglee.
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