Quand la musique s’écoute avec les yeux et se regarde avec les oreilles: Rapin*, de Jenny Wilson, c’est notre clip du jour.
“Je n’ai touché un instrument ou ouvert la bouche pour chanter que plus de six mois après. J’étais comme paralysée. C’était comme un lourd fardeau d’avoir ce sujet horrible qui m’attendait. Je n’avais absolument aucune idée de la façon de l’aborder”, explique la Suédoise Jenny Wilson au sujet de son agression sexuelle, dans le communiqué de presse qui accompagne la sortie de son prochain album.
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Baptisé Exorcism, ce cinquième album solo de la musicienne sortira le 23 mars et évoque de manière directe, à travers des paroles littérales, cet épisode traumatique. Dans Rapin*, qui en est le premier extrait, elle se demande ainsi: “Late at night / Walking home / Too drunk / Been dancing / At a club / Out of town / Beam me up / Take me down / Did you pick me ’cause there’s no one else around?”. Le tout, illustré par des dessins eux aussi très explicites, signés de l’artiste suédois Gustaf Holtenäs.
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