Un an après l’exposition Le Bord des Mondes, le créateur et “coiffuriste” Charlie Le Mindu revient au Palais de Tokyo jusqu’au 9 avril avec Charliewood, un spectacle hors-norme mettant en scène son imaginaire fantasque.
En 2015, fidèle à sa volonté “d’arpenter l’intervalle” entre les territoires d’expression artistique et de chercher la création en dehors du monde de l’art, le Palais de Tokyo invitait Charlie Le Mindu à présenter plusieurs de ses “sculptures capillaires”, selon l’expression du créateur, au sein de l’exposition Le Bord des Mondes. Le créateur parisien de 26 ans revient aujourd’hui avec Charliewood, une revue nouveau genre aux confins de la mode, du spectacle vivant et de l’installation. A cette occasion, nous avons décidé de mettre en avant cinq égéries incontournables de sa carrière.
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Dolly Parton
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La reine de la country Dolly Parton est une inspiration directe de Charliewood, qui s’intitule ainsi en référence à Dollywood, le parc d’attractions créé par la chanteuse dans le Tennessee. Le précédent spectacle de Charlie Le Mindu, A Male Gaze, renvoyait quant à lui au concept théorisé par la critique Laura Mulvey, pour qui la culture visuelle participe du système patriarcal dominant.
Yma Sumac
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La mythique chanteuse péruvienne, décédée en 2008 à Los Angeles à l’âge de 86 ans, est l’une des nombreuses inspirations musicales de Charlie Le Mindu. On la retrouve dans les playlists concotées par l’artiste, comme ici sur le site de Showstudio, mais celle que Télérama surnommait à sa mort “la déesse inca aux cinq octaves” fait aussi partie de la vie quotidienne de Charlie Le Mindu. Ce dernier confiait en effet au site Long Hair, Don’t Care l’écouter en travaillant.
Peaches
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Si Lady Gaga est l’une des collaboratrices les plus connues de Charlie Le Mindu, la musicienne Peaches en est l’une des plus fidèles. A Noisey, le créateur confiait à son sujet: “Elle est tellement facile à vivre et créative, c’est inspirant. Elle fait attention à son image, mais elle se fout d’être belle. Je crois que tout le monde devrait être comme ça. Si une femme veut être poilue, c’est normal, c’est juste la nature et personne ne devrait juger.”
Nina Hagen
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Les perruques folles de Charlie le Mindu donnent incontestablement du pouvoir aux femmes qui les portent et cela n’a rien d’étonnant. Les femmes de pouvoir sont justement celles qui l’inspirent: Grace Jones, Rossy de Palma mais aussi Nina Hagen sont de celles-ci, comme il l’expliquait à l‘Obs au moment de l’exposition Le Bord des mondes au Palais de Tokyo.
Diamanda Galas
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Parmi les nombreuses muses de Charlie Le Mindu, Diamanda Galas est l’une de celles qui revient le plus fréquemment quand on demande au créateur quelles femmes l’inspirent. L’artiste américaine, politiquement engagée -notamment auprès de la communauté homosexuelle-, multiplie les talents puisqu’elle est aussi bien musicienne et poète que chanteuse. A 60 ans, elle continue d’être pour les jeunes générations une source intarissable d’inspiration.
O.R.
Gagnez 3 x 2 places pour assister à la représentation de Charliewood du 26 mars en envoyant un mail à magazinecheek@gmail.com.
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