Cécile Fie, 29 ans, cofondatrice de Francie Design, un e-shop dédié aux créateurs français, répond aux questions geek de Cheek.
Cécile Fie a souvent acheté des fringues sur Internet mais a toujours trouvé ça “hyper froid”: “Quand tu vas en boutique, il y a ce contact sympa avec les vendeurs que tu finis par connaître et j’ai voulu amener ça sur le Web.” C’est comme ça qu’est né Francie Design, un e-shop dédié aux créateurs français, que la jeune femme de 29 ans a cofondé en octobre 2013 avec son associée Élodie Lebid, 25 ans. La particularité de cette boutique en ligne? Les vêtements sont présentés sur les cofondatrices et ces dernières sont en contact direct avec les clientes. D’ailleurs, s’il vous prend l’envie de passer commande et que vous habitez à Paris, c’est Cécile Fie elle-même qui vous livrera votre achat en scooter. Sur les réseaux sociaux –Instagram particulièrement-, ces deux entrepreneuses de la génération Y échangent quotidiennement avec les filles qui les interpellent. Certaines acheteuses passent même les voir à leur bureau. “Il y a des clientes qui ont mon numéro de portable, précise Cécile Fie. D’ailleurs, on aimerait avoir un showroom plus adapté pour qu’elles puissent venir sans forcément prendre rendez-vous.”
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“Dans la mode, la France est le gage de l’élégance et de la qualité.”
Cécile Fie et Élodie Lebid, toutes deux parisiennes, se sont rencontrées pendant leur BTS d’immobilier. La première affiche un parcours plutôt atypique: après des études de droit, elle a travaillé avec sa mère “dans le médical” avant d’être “commerciale dans une agence immobilière”. Elle passe plus d’un an au Québec, à Montréal, et c’est là qu’elle se frotte à la mode en bossant dans une boutique de prêt-à-porter. De retour à Paris en 2010, elle devient responsable femme dans l’une des enseignes de la marque French Trotters. Fin 2011, les deux amies décident de se lancer à leur propre compte: “On s’est dit qu’il fallait qu’on monte un truc, raconte Cécile Fie. L’idée a mûri et on a bossé sur le projet pendant plusieurs mois.”
Pourquoi un e-shop et pas une boutique? “Un magasin, c’est sympa mais ça ne permet de viser qu’une petite clientèle de quartier. Avec le Web, on ambitionne de promouvoir les créateurs français qu’on trouve talentueux un peu partout dans le monde”, explique Cécile Fie. “Dans la mode, la France est le gage de l’élégance et de la qualité”, assure-t-elle. Avec 1200 inscrits aujourd’hui, les deux associées se souhaitent la même réussite que l’e-shop de luxe fondé par Nathalie Massenet en 2000, Net-a-Porter, “tout en gardant la proximité avec les clientes”. Nous avons soumis Cécile Fie à notre entretien connecté.
Geek de la première heure ou geek formée sur le tas?
Formée sur le tas, je me suis mise aux réseaux sociaux quand on a monté Francie Design. J’aime beaucoup Instagram, je trouve ça facile d’utilisation et très ludique. C’est assez inspirant de voir autant de photos, alors que sur Facebook, pas mal de conneries sont publiées.
Tinder ou Gleeden?
Plutôt Tinder. Ça me fait marrer de regarder les têtes de mecs défiler mais je ne sais pas si je franchirai un jour le cap d’aller parler à quelqu’un. Gleeden, je trouve ça assez odieux. L’infidélité a toujours existé mais je trouve ça ridicule et immoral de l’encourager de cette façon.
Ton dernier match?
C’était le 27 janvier. Je suis tombée par hasard sur un pote à moi et on a matché! Il m’a répondu: “Fausse joie, putain, tu fais chier.” (Rires.) Il y a cru l’espace d’une seconde!
La dernière personne que tu as taggée?
Je ne tagge pas souvent les gens. Quand je le fais, c’est souvent pour le boulot. La dernière fois, ça devait être mon associée, Élodie, et une copine pour la sortie du film Connasse. Je la trouve odieuse, c’est un peu répétitif, mais j’aime ce concept de la nana qui ose tout dire.
Ton compte fétiche sur Instagram?
J’aime beaucoup celui de Betty Autier: elle poste de très belles photos et elle me fait rêver avec ses voyages.
Cécile Fie © Du style madame
Booking, TripAdvisor ou Airbnb?
J’aime bien Airbnb, ne serait-ce que pour regarder l’intérieur des gens.
Appli plans ou sens de l’orientation?
Sans hésiter, sens de l’orientation! Il m’arrive d’ouvrir l’appli plans mais c’est très rare, je connais Paris par cœur.
Uber addict ou Taxis G7?
Scooter. C’est comme ça que je me déplace depuis plus de deux ans maintenant. Avant, j’étais souvent en taxi le soir mais comme je ne bois jamais, c’est beaucoup plus économique pour moi de prendre le scooter et c’est super pratique dans Paris.
L’appli que tu as installée et que tu n’utilises jamais?
7Min, une appli pour faire sept minutes de sport intensif. Je n’ai ni le courage ni le temps donc je ne l’utilise jamais. Quand j’y pense, je me dis que je vais être en sueur et du coup, je me dis “laisse tomber”. Cette appli sert surtout à me donner bonne conscience et si jamais ça me prend de faire du sport, je serai équipée du coup!
Propos recueillis par Julia Tissier
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